Dans la seconde moitié de l’année 1967, les Beatles cherchaient des réponses à leur questions existentielles. Cette recherche leur fera découvrir la méditation, la pensée orientale et un petit village indien au bord du Gange: Rishikesh.
C’est là que les quatres héros de la culture populaire se rendront le 15 février 1968 pour étudier auprès d’un maitre indien rencontré lors d’un séminaire au Hilton hotel à Londres quelquees mois auparavant: Maharishi Mahesh Yogi.

Les Beatles en discussion avec le Maharishi après sa conférence, été 1967
Comme l’explique Paul McCartney dans l’ ouvrage « Anthology« : » nous étions tombé en plein dans la drogue et nous avions soif de sens ». Mais c’est George Harrisson, déja intéressé par la spiritualité qui fera le premier pas en invitant ses amis pour les enseignements du Maharishi à Londres en cet été 1967.
« C’est vraiment à ce moment que je me suis mis vraiment à la méditation »confirme Harrison dans Anthology. » Il y a avait cette chose appelé mantra. Grace au mantra vous pouvez suivre une technique qui aide à transcender, à aller plus loin que les états classiques de veille, sommeil et de rêve. »
George Harrison déclara avoir « tout l’argent dont on pourrait jamais rêver, toute la renommée que l’on pourrait jamais souhaiter » mais que cela ne procurait pas la « paix intérieure » qu’il pensait trouver à cet endroit
Après la conférence , les trois (Paul McCartney, George Harrison et John Lennon) rencontre le Maharishi. Je lui demandé: » as tu un de ces mantras pour nous » explique George. Le groupe était déjà ennamouré du maitre indien et il était évident que c’était réciproque. « Ce sont les dignes représentants de l’énergie et de l’intelligence de la jeunesse » précisera le Maharishi à des reporters après la conférence.
En février 1968, les Beatles franchissent le pas et se rendent dans le nord de l’Inde à l’ashram principal du Maharishi. Sont présents dans les premiers, Lennon et sa femme Cynthia ainsi que Harrison and Pattie Boyd, Ringo Star et Paul McCartney les rejoindrons quelques jours plus tard avec d’autres célébrités comme les Beach Boys ou l’actrice Mia Farrow.

En pleine composition du « White album » dans l’ashram
Leur séjour sera partagé entre moments d’initiation à la méditation et des temps libres qu’ils mettront à profit pour écrire des chansons dont certaines finiront dans le « White album » comme « Back in U.S.S.R », « Dear Prudence » (en hommage à la soeur de Mia Farrow aussi présente à l’ashram), « Mother Nature’s Son » et « Sexy Sadie » pour ne citer que quelques uns des titres composés en Inde. Certains spécialistes des Beatles prétendront plus tard que ces quelques semaines à l’ashram seront les plus prolifiques artistiquement de toute la carrière du groupe.
Ringo explique: « j’étais très impressionné par le Maharishi, il semblait rire tout le temps. »
« Il nous offrait un point de vue différent sur le monde, c’était la première fois que nous étions en contact directe avec la spiritualité indienne. ». Mc Cartney décrira l’ambiance comme « celle d’un camp de vacances » et Ringo d’ajouter: « un camp bien planant! »

Paul Mc Cartney pendant le festival d’Holi
McCartney et Ringo Start écourteront d’ailleurs leur séjour alors que les autres y resteront deux mois supplémentaires. Il faut dire que peu à peu les vapeurs enivrantes de l’encens et les vibrations harmonieuses laisseront place au doute quant au motivations du Maharishi concernant l’argent et les femmes.
John Lennon pense alors avoir « percé le bluff » du Maharishi, que le « Maître » a eu des faiblesses coupables. Lennon, Harrison, et Mardas passent toute la nuit à discuter à propos de cette rumeur et décident de partir le lendemain matin. Ils préparent leurs bagages à la hâte. Il raconte : « On a prétendu que Maharishi avait essayé de se faire Mia Farrow et quelques autres filles. On a discuté toute la nuit pour tenter de savoir si c’était vrai ou pas et George a commencé à penser que c’était possible. Alors, si George doutait du Maître, il devait y avoir quelque chose là-dessous. On est allés voir le Maharishi. Toute la bande a déboulé dans sa cabane, un très luxueux bungalow dans la montagne. Comme d’habitude quand il s’agissait de sale boulot, il a fallu que je sois le meneur. Quel que soit le problème, c’était moi qui prenais la parole quand il fallait y aller. J’ai dit : « On s’en va ! Mais si vous êtes tellement cosmique, vous devez connaitre la raison ! ».
Comme ses assistants nous laissaient tout le temps entendre qu’il faisait des miracles, j’ai dit « Vous savez pourquoi ! ». Il m’a jeté un regard qui voulait dire : « Salaud, je te tuerai ! », un regard… Au moment où il m’a regardé comme ça, j’ai su que j’avais percé son bluff. J’ai été un peu dur avec lui. J’attends toujours trop des gens. J’ai attendu ma mère et elle n’est pas venue, c’est pour ça ». Le 12 avril 1968, Lennon et Harrison partent brutalement.
George Harrison raconte la suite : « On a pris une des voitures qui étaient montées jusque-là (…) pour retourner à Delhi. On a conduit des heures, John chantait une chanson qu’il venait de commencer : « Maharishi, what have you done? You made a fool of everyone / Maharishi, qu’as-tu fait ? Tu t’es moqué de tout le monde », « Tu ne peux pas dire ça, c’est ridicule » ai-je répondu. J’ai alors trouvé le titre « Sexy Sadie » et John a utilisé ce nom à la place de Maharishi ».
Les Harrison ne désiraient pas retourner en Angleterre immédiatement et restèrent à New Delhi encore quelque temps. Cynthia et John Lennon, quant à eux, prirent le premier vol pour Londres au cours duquel un John passablement éméché révéla à sa femme ses nombreuses infidélités (leur mariage devait toucher à sa fin peu après).
Le départ et la cassure des Beatles avec Maharishi fut largement médiatisée et Lennon annonça à la presse : « Nous avons fait une erreur. Qu’y a-t-il de plus simple ? »
Toutefois, dans les années 1990, George Harrison déclare à ce sujet : « Quelqu’un a commencé à faire circuler des rumeurs au sujet de Maharishi, des bruits que les médias, ont repris pendant des années. Toutes ces conneries étaient pure invention. Les livres d’histoire racontent probablement que Maharishi a essayé d’attaquer Mia Farrow, c’est bidon, complètement bidon. La situation s’est compliquée, John voulait partir de toute manière. Cela l’a obligé à se mettre dans l’état d’esprit suivant : OK, maintenant on a une bonne raison de s’en aller. Historiquement on prétend aujourd’hui qu’il est arrivé là-bas quelque chose qui n’aurait pas du se produire, mais c’est faux».
En septembre 1991, George Harrison ressent même le besoin d’aller s’excuser auprès de Maharishi aux Pays-Bas et confie ensuite à un ami que ceci l’a libéré d’un énorme « poids karmique » car il ne voulait plus mentir. Paul McCartney, dans sa biographie, explique également qu’il ne croit pas à ces allégations : « C’est Magic Alex qui est à l’origine des accusations, et je pense que c’est totalement faux ».
Selon Deepak Chopra, les Beatles et leur entourage « prenaient des drogues et du LSD à l’ashram de Maharishi, et ce dernier a fini par se fâcher. Il leur a demandé de partir, et ils l’ont fait dans un accès de colère.
Le voyage en Inde vit pour la dernière fois les Beatles voyager ensemble à l’étranger.
(La derniere partie du texte vient de wikipédia.Source)
Et vous qu’en pensez-vous ? Faites nous en part dans les commentaires.
'Quand les Beatles méditaient à Rishikesh' have 25 comments
6 décembre 2016 @ 15 h 17 min Ekongkar
Merci pour ces photos d’archives…
6 décembre 2016 @ 15 h 26 min Kaivalya
Bonjour Yoganova,
Je vois de moins en moins d’intérêt de débattre sur ce genre d’article, comme aussi faut-il être bien roulé ou nu ou sur un padle pour pratiquer le Yoga, ou le Yoga classé à l’Unesco, etc.., etc… A mon avis on s’éloigne de plus en plus du Yoga. Perso plutôt que de polémiquer sur ce genre de chose je préfère passer mon temps à pratiquer.
Sur l’article à mes yeux digne d’intérêt « Matthieu Ricard : La pratique de la méditation m’a changé » n’a recueilli que 4 commentaires alors que l’article « Faut-il être bien roulée pour faire du Yoga ? » a recueilli 53 commentaires, n’y aurait-il pas un problème ?
Ceci n’est qu’un avis personnel, je le laisse à votre appréciation.
6 décembre 2016 @ 17 h 37 min Yoganova
Bonjour Kaivalya,
Merci pour votre commentaire. Il y a une partie de moi qui est totalement d’accord avec vous et qui resterait bien volontiers enfermée dans une cellule avec un tapis, un coussin, une natte sur le sol pour dormir et une belle bibliothèque. Et puis il y a l’autre qui pousse à « faire » et à participer à l’agitation du monde… D’ailleurs le logo du moine tapotant sur un ordinateur que l’on trouve sur la page principale doit être un reflet de cet apparent dilemme.
J’imagine que nous devons être nombreux à ressentir les deux aspirations et d’une certaine manière cela se retrouve dans les sujets du blog, il y en a des profonds et d’autres plus légers. D’ailleurs si nous ne parlions que de hautes métaphysiques, nous prendrions le risque de nous adresser à une poignée d’érudit déjà convaincus et qui feraient mieux, sans doute, d’éteindre leurs ordinateurs et de retourner pratiquer.
D’ailleurs des sujets apparemment simples recèlent souvent une beauté et une sagesse cachée.Par exemple je trouve que l’histoire des Beatles à Rishikesh particulièrement intéressante, symptomatique d’une époque et de la forme que prenait la quête spirituelle à la fin des années 60.
L’article de Marie que vous mentionnez: « Faut il être bien roulée pour faire du yoga » a rencontrer un large auditoire car il était bien plus profond que son titre, un poil provocateur, le laisse penser.
Et d’ailleurs dans un société ou le yoga est de plus en plus réduit à une sorte d’idéal de perfection physique, je pense même qu’il est salutaire que de petites voix s’élèvent ici ou là pour s’en moquer gentiment.
Du moins, c’est mon avis pour l’instant et il n’est pas exclu du tout que l’ascète l’emporte et décide de retourner dans sa cellule avec un tapis, un coussin, une natte sur le sol et une belle bibliothèque…
6 décembre 2016 @ 20 h 46 min Kaivalya
Bonsoir Yoganova,
Ça dépend de ce que vous voulez faire avec ce site, un site sur le Yoga et la spiritualité en général ou un autre « voici » ou « France dimanche ». Si c’est un site sur la spiritualité ça m’intéresse sinon j’ai peur que la fréquentation de votre site m’amène plus de confusion que d’élévation spirituelle.
Quant à l’article sur les Beatles à Rishikesh, j’avais 13 ans en 1962 quand ils ont commencés à chanter, je les ai adoré de suite. Aujourd’hui je les admire encore parce qu’ils ont avec des choses simples révolutionné la musique populaire. C’est ce que je retiens des Beatles, leur coté people ne m’intéresse pas du tout, étant un peu musicien moi-même (kirtans) seule la musique m’intéresse car elle ouvre le cœur.
Et puis je rejoins Vincent plus bas, leur expérience spirituelle leur est personnelle.
PS : je chante « Let it be » et « Imagine » tous les jours en m’accompagnant à la guitare. « Let it be » c’est l’hythme à l’instant présent et « Imagine » parle d’un monde d’Amour.
7 décembre 2016 @ 9 h 12 min Yoganova
Entre France Dimanche et un site pour érudits, nous choisissons la voie du milieu !
En tout cas je suis heureux de constater que malgré vos réserves initiales, le sujet semble bel et bien vous intéresser. 😉
7 décembre 2016 @ 9 h 29 min Kaivalya
J’essaye d’apporter un peu de lumière à votre article car a force d’explorer le coté sombre des personnes et des choses on s’enfonce dans les ténèbres, c’est le contraire de ce qu’il faut faire, ça c’est sûr.
6 décembre 2016 @ 19 h 07 min Vincent
Vous entièrement raison !
En plus, un chemin spirituel est personnel. Alors voir telle ou telle star médiatiser son passage dans un ashram, franchement, je n’y vois rien d’intéressant à part les prémices historiques d’une approche du Yoga pour les bobos.
6 décembre 2016 @ 19 h 09 min Vincent
@Kaivalya
*Vous avez entièrement raison.
6 décembre 2016 @ 22 h 10 min Kaivalya
Traduction de deux chansons qui montre un autre facette des Beatles.
The Beatles
Let It Be
Ainsi Soit-Il
When I find myself in times of trouble, Mother Mary comes to me
Lorsque j’ai des soucis, Mère Marie vient me voir
Speaking words of wisdom, let it be
Prononçant de sages paroles, ainsi soit-il
And in my hour of darkness she is standing right in front of me
Et dans mes heures sombres, elle se tient juste en face de moi
Speaking words of wisdom, let it be
Prononçant de sages paroles, ainsi soit-il
Let it be (x4)
Ainsi soit-il (x4)
Whisper words of wisdom, let it be
Murmurant de sages paroles, ainsi soit-il
And when the broken hearted people living in the world agree
Et quand les gens aux cœurs brisés vivant dans le monde seront d’accord
There will be an answer, let it be
Il y aura une réponse, ainsi soit-il
For though they may be parted, there is still a chance that they will see
Bien qu’ils aient peut-être été divisés, il y a toujours une chance qu’ils voient
There will be an answer, let it be
Il y aura une réponse, ainsi soit-il
Let it be (x4)
Ainsi soit-il (x4)
There will be an answer, let it be
Il y aura une réponse, ainsi soit-il
Let it be (x4)
Ainsi soit-il (x4)
Whisper words of wisdom, let it be
Murmurant de sages paroles, ainsi soit-il
Let it be (x4)
Ainsi soit-il (x4)
Whisper words of wisdom, let it be
Murmurant de sages paroles, ainsi soit-il
And when the night is cloudy there is still a light that shines on me
Et quand la nuit est nuageuse, il y a toujours une lumière qui m’éclaire
Shine until tomorrow, let it be
Qui m’éclaire jusqu’à demain, ainsi soit-il
I wake up to the sound of music, Mother Mary comforts me
Je me lève au son d’une musique, Mère Marie me réconforte
Speaking words of wisdom, let it be
Prononçant de sages paroles, ainsi soit-il
Let it be (x4)
Ainsi soit-il (x4)
There will be an answer, let it be
Il y aura une réponse, ainsi soit-il
Let it be (x4)
Ainsi soit-il (x4)
Whisper words of wisdom, let it be
Murmurant des mots sages, ainsi soit-il
John Lennon
Imagine
(Imaginez)
Imagine there’s no heaven,
Imagine qu’il n’y a aucun Paradis,
It’s easy if you try,
C’est facile si tu essaies,
No hell below us,
Aucun enfer en-dessous de nous,
Above us only sky,
Au dessus de nous, seulement le ciel,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Living for today…
Vivant pour aujourd’hui…
Imagine there’s no countries,
Imagine qu’il n’y a aucun pays,
It isn’t hard to do,
Ce n’est pas dur à faire,
Nothing to kill or die for,
Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
No religion too,
Aucune religion non plus,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Living life in peace…
Vivant leurs vies en paix…
You may say I’m a dreamer,
Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I’m not the only one,
Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you’ll join us,
J’espère qu’un jour tu nous rejoindras,
And the world will live as one.
Et que le monde vivra uni
Imagine no possessions,
Imagine aucune possession,
I wonder if you can,
Je me demande si tu peux,
No need for greed or hunger,
Aucun besoin d’avidité ou de faim,
A brotherhood of man,
Une fraternité humaine,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Sharing all the world…
Partageant tout le monde…
You may say I’m a dreamer,
Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I’m not the only one,
Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you’ll join us,
J’espère qu’un jour tu nous rejoindras,
And the world will live as one.
Et que le monde vivra uni
7 décembre 2016 @ 9 h 39 min Yoganova
@Kaivalya
Vous avez dit « J’essaye d’apporter un peu de lumière à votre article car a force d’explorer le coté sombre des personnes et des choses on s’enfonce dans les ténèbres, c’est le contraire de ce qu’il faut faire, ça c’est sûr. ».
D’abord merci d’apporter un peu de lumière dans nos obscurité. En revanche je ne vois pas en quoi cet article insiste sur le coté obscur des personnes. Il est assez factuel il me semble et il n’y a nul jugement ni fascination pour le glauque et le sombre et le sujet est intéressant.
D’ailleurs comme on est jamais servi aussi bien que par soi même, je renouvelle mon offre ( à vous et à Vincent) de participation à la publication, si vous avez des sujets et des thèmes éclairants à partager je serai heureux de les publier sur le site.
7 décembre 2016 @ 15 h 01 min Vincent
Je rejoins Kaivalya dans ses propos.
Et si un jour j’ai une idée pertinente, je m’essaierais à l’écriture d’articles avec plaisir.
7 décembre 2016 @ 14 h 29 min Kaivalya
Cher Yoganova,
Finalement vous avez raison, comme webmaster / animateur vous donnez l’orientation que vous voulez à ce site.
Je vous remercie pour l’invitation à l’écriture mais je n’ai aucun tallent pour écrire un article. Plus j’avance dans le Yoga et l’exploration de mon inconscient je me rend compte que j’ai de plus en plus de choses à découvrir et que ma connaissance est plus que partielle. Si j’écrivais un article à votre intention il ne serait que le reflet des élucubrations de mon pauvre ego.
Pour finir, cher Yoganova, sachez que je ne vous veux que du bien.
7 décembre 2016 @ 15 h 41 min Akshaya
Il semblerait que la dualité soit le moteur (de recherche ?) de ce monde physique. Je partage le point de vue de Kaivalya sur le fond. Mais grâce à ce genre d’article cet aspect de la vie people peut amener des gens à s’intéresser, par simple curiosité dans un premier temps, puis par « interpellation intérieure » à entamer un questionnement sur ce besoin de tous êtres humain (y compris des stars du show bizz) à chercher une voie, un but, autre que matériel. D’où le fameux « Les voies du Seigneur sont impénétrables », Il utilise tous les moyens pour nous éveiller à Sa présence.
7 décembre 2016 @ 17 h 29 min Denis
Oui, on pourrait croire que la vulgarisation apporte une belle chose en permettant à tout le monde de rencontrer le Yoga.
Mais force est de constater que cette vulgarisation a poussé le Yoga vers le bas.
Aujourd’hui le Yoga est devenu une gymnastique « agitée » pour gens agités, on ne fait plus de pranayama, on ne connait plus ça, on n’ouvre plus un texte, on copie et colle les âneries des autres…
A l’image des Beatles plein de drogue et dans délire psychotique qui leur à permis de faire de la « bonne musique », le monde se perd dans le « facile » et la chose qu’on voudrait adapter à soi.
Où est l’effort, où est le sens, où est mudra « le vide qui touche la forme » ?
8 décembre 2016 @ 5 h 43 min Vincent
« Où est l’effort, où est le sens, où est mudra « le vide qui touche la forme ? »
L’effort, voilà ce qui manque véritablement dans une société où les gens ne conçoivent plus une vie normale sans facilité, y compris dans le domaine spirituel où justement les drogues sont pour beaucoup une voie normale (qui les mènent aux antipodes d’une élévation de leur être).
Un jour les gens comprendront qu’une voie spirituelle demande de l’effort, un véritable effort, et non un ersatz qui les conduits à un but qui satisfera leur égo, une fois de plus. Alors là, entre autre, le Yoga retrouvera partout sa forme normale et on ne verra plus le petit monde du show-biz exposer fièrement sa pseudo-spiritualité dans un but égocentrique et promotionnel. Car si il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est qu’un véritable chercheur spirituel, sincère, n’expose pas sa voie au grand public.
8 décembre 2016 @ 6 h 06 min Akshaya
Bonjour Denis,
Avis totalement partagé sur les valeurs bafouées du Yoga, tout comme le sont les arts martiaux et même l’art en général (musique, peinture, sculpture) le beau a été abandonné au profit de la médiocrité à l’image de l’architecture. Ce n’est pas vrai pour tout, mais la tendance générale est là. N’oublions pas que l’ère du Kali Yuga, l’âge de fer est le plus difficile, le dharma y est malmené, mais la « Moksha » plus facile à atteindre.
15 décembre 2016 @ 16 h 56 min Akshaya
Une question qui peut sembler banale mais qui peut être suscitera un écho chez les yogis, les pandits, les érudits et chercheurs qui visitent le site de Yoganova et y trouveront un intérêt.
Doit-on considérer que la foi est plus importante pour le cheminement que l’authenticité d’un maître ?
Autrement dit, la sincérité est-elle supérieure à la qualité de l’enseignant pour atteindre le but ?
15 décembre 2016 @ 19 h 49 min Vincent
Difficile de répondre. Pour moi, la foi est tout aussi importante que l’authenticité d’un maître.
Je dirais aussi qu’un enseignant ne peut pas être de qualité si il n’est pas sincère, car la qualité de transmission de son savoir se base sur ses connaissances et son expérience personnelle. Et cela nécessite forcément de la sincérité.
16 décembre 2016 @ 0 h 39 min Vincent
J’ai oublié de préciser : quand je parle de foi je parle de foi envers la pratique, de la confiance que l’on a envers la Sadhana.
18 décembre 2016 @ 7 h 34 min Akshaya
Merci à Vincent et Mahita pour vos réponses qui contribueront à nourrir ma contemplation sur ce sujet.
18 décembre 2016 @ 20 h 34 min Mahita
Ma pensee au par avant ca ete une racourcie.
Pour clarifier.
De l’enfance j’etais fidele aux conseils,maniere de pensee du Maitre Eckhart meme bien apres en poursuivante le chemin de Buddhisme Tantrique.
C’est de la part des maitres qu’on recoit une aide,les pratiques,ils nous guident.
Vincent a raison et moi je crois aussi.
Mais meme avec la foi et mes pratiques on dirais que je traverse une spirale qui me ramene de temps en temps a constater que je suis nul part.
Je viens de me rends compt que le seul danger pour moi c’est moi meme et surtout pas le monde exterieur.
La foi est essentiel plus pratiques et sangha
ca ete dit..
Les grand maitre sont indispensable.
Mais pour s’ouvrir a notre verite on es seul ! avec oublie de tout le monde y compris le guru,maitres.
J’aimrais partager avec toi mon retour au lecture de Maitre Eckhart.Tu trouvras sur internet Les Sermonts,Traite et je l’espere.
Ca ete um maitre de clarte exeptionnelle comment trouver le chemin vers nous meme et c’est un buddhiste pur ,je crois.
15 décembre 2016 @ 20 h 12 min Mahita
Alshaya
Mais bien sur que oui!
Tout la verite est en toi.
Je trouve de meme que les religions n’apporte rien
parce qu’on recois une liste de devoirs et quesqu’il faut pas faire-10 commandements par exemple.
on dirais pour chercher ailleurs qu en sois.
A interieur de nous existe un code moral et ca souffit ,apres ou on se fait du mal ou on es heureux.
Et je pense que le maitre c’est un obstacle comme tout les autres.
18 décembre 2016 @ 23 h 50 min Akshaya
Merci infiniment Mahita pour ton partage d’expérience et de m’offrir des pistes de réflexions, j’ai, comme beaucoup de gens je pense, entendu parler de Maître Eckhart sans vraiment approfondir son enseignement. Je vais entamer mes recherches pour remédier à cela. Merci encore d’avoir pris le temps de développer ta réponse. Je te souhaite un cheminement riche en beauté, fructueux en joie et comblé par la grâce de ton propre Soi.
19 décembre 2016 @ 7 h 58 min Mahita
Akshaya
Merci a toi autant !!!
3 janvier 2017 @ 22 h 01 min Jean Christophe Autissier
Bonne année à toutes et à tous et à Yoganova pour l’esprit du yoga qu’il fait planer parfois haut ou plus bas sur ce site.
Quant à savoir s’il vaut mieux une grande foi ou un grand maître, il ne fait aucun doute, selon les différentes traditions que même un idiot ou un monstre (sans citer personne…) peut apporter l’éveil ou la lumière à un individu ou à une communauté prête à recevoir. C’est la foi qui abat le boulot sur la voie avec peu de foi comment dépasserions nous les innombrables obstacles ? Là aussi ce n’est pas forcement en travaillant plus avec un maître que l’on gagne plus.
A par çà, triple respect au Guru de qualité.